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Vendredi dernier, je suis allée au cinéma ! Première sortie solo depuis l'accouchement, cela m'a fait un bien fou ! Ayant le choix entre Scream et Le test, c'est le second que je suis bien évidemment allée voir.
Annie Castillon est heureuse. Sa vie conjugale avec Laurent est un exemple d’harmonie. Ses deux grands, Maximilien et César sont des garçons brillants et sensibles. Et Poupi, sa jeune ado, l’épaule sans jamais se plaindre dans l’éducation d'Antoine, le petit dernier. Un week-end comme tous les autres, la découverte d’un test de grossesse positif dans la salle de bain va enrayer la belle harmonie.
Mon avis : J'ai aimé voir l'histoire de cette famille parfaitement dysfonctionelle ou plutôt imparfaitement fonctionnelle. J'ai aimé me reconnaître dans la mère (même si mes enfants n'ont pas du tout le même âge) qui veut tout bien faire, qui veut trop faire, qui court partout et qui se rate parfois, souvent. J'ai aimé le lien fraternel entre les quatre enfants, j'ai aimé les voir là les uns pour les autres, faire tout pour faire sourire, rire les autres quand ils ne vont pas bien. J'ai aimé la révélation des secrets et voir cette famille qui avance dans les petites épreuves de la vie. Bref j'ai aimé ce film plein de vie et d'émotions réelles.
Ma scène préférée est celle où César est sur le canapé déprimé, Max va mettre la musique (celle-ci en cliquant) et par son jeu de mime, son chant, va réussir à embarquer son frère dans son délire pour aller mieux, et ils vont entrainer leurs deux jeunes frère et sœur avec eux dans ce moment de partage musical et de partage de vie quotidienne lors du repas. La mère, arrivant à ce moment, les voit tous heureux par la fenêtre alors qu'elle vient d'apprendre une mauvaise nouvelle aussi. Je trouve que c'est le moment clé du film, le moment où tout bascule, où chaque personnage va prendre un tournant dans sa vie, dans les émotions qu'il ressent et cela se fait la fratrie tous ensemble, la mère laissant ses petits se construire et prenant du temps pour elle.
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Kesako ?
Les jeux SmartGames sont des jeux de logique multi-niveau. Chaque jeu s’appuie sur des mécanismes différents et novateurs avec des thèmes qui séduisent garçons et filles. Nos jeux sont disponibles en version poche, compact ou classique et sont en plastique de qualité ou en bois nobles.
J'ai découvert les smart games dans la classe de ma collègue il y a trois ans. J'ai alors eu envie d'en commander pour ma classe et j'ai choisi pour aller avec mon projet contes d'il y a deux ans "le chaperon rouge" et "les trois petits cochons", j'ai aussi pris bahuts malins. J'ai pu faire profiter et découvrir ces jeux à mon fils lorsqu'il venait dans ma classe ou en les empruntant à la maison le weekend.
Quelques temps plus tard j'ai commandé pour mon fils le camelot Jr et j'ai reçu en cadeau l'aventurier.
Les trois que j'ai en classe et celui-ci sont vraiment destinés et accessibles aux enfants de maternelle, il n'y a pas vraiment de challenge pour les plus grands ou pour les adultes.
Celui-ci est (beaucoup) plus complexe, j'ai commencé les premiers niveaux simples mais je ne me suis pas encore attaqué à ceux sur lesquels on se casse les dents !
Et cette année pour Noël, Auguste en a reçu deux nouveaux et il se régale !! Il y passe un temps conséquent à réfléchir, résoudre les niveaux (et parfois inventer des niveaux au hasard).
Personnellement les niveaux experts de celui-ci (soit la moitié du livret, le niveau 3) me demandent pas mal de réflexions ...
Celui-ci est pas mal aussi, un peu plus simple peut être mais demande d'autres capacités de repérage dans l'espace.
Auguste a pu aussi voir/tester pagodes et pirates en vue chez des amis amateurs de smart games. Bref j'espère pouvoir compléter sa/notre collection ou louer, emprunter, échanger vu le prix afin d'en tester plein d'autres. En tout cas une chose est sûre, Auguste est très fan en ce moment !
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Aujourd'hui, comme tous les jeudis
depuis le 11 novembre,
1 semaine de plus pour ma fille
et aujourd'hui c'est un compte rond
10 semaines de vie !
10 semaines déjà que j'ai accouché
10 semaines déjà qu'elle est née
Je me souviens peut être déjà plus de tous les détails mais je me souviens ...
Voici le récit de ce moment il y a 10 semaines.
Je me souviens ...
de mon impatience et de la dernière photo sans le savoir forcément de mon gros ventre
de danser la veille au soir (entre 22h et 23h) pour l'encourager à venir (téléphone, ACDC, noir désir, offspring et d'autres)
puis d'aller me coucher et de ne pas pouvoir m'endormir,
mon ventre tirait sans être douloureux mais quand même.
Je me souviens ...
des premières contractions qui sont arrivées, pas douloureuses mais qui me demandaient de m'arrêter et respirer un grand coup. (00h-1h environ)
de tenter la séance de sophrologie répétée lors de la préparation à l'accouchement et d'aller chercher l'énergie nécessaire dans mon image mentale ressource pour gérer la suite.
des contractions suivantes qui continuaient, aléatoires, inégales, irrégulières.
de tenter le ballon, une position, une autre mais au moment où elles étaient là j'avais juste envie d'être debout, de m'appuyer contre le mur et de souffler puis ça passait.
Je me souviens ensuite ...
Cœur appelle la maternité pour prévenir que c'est pour cette nuit mais que c'est encore irrégulier, la sage femme au téléphone conseille de prendre un bain et un peu de repos, dit qu'il y a le temps (oubliant que c'était un second^^)
Cœur appelle ensuite notre ami A. qui doit venir garder notre ainé en lui disant de prendre son temps, que ce n'est pas encore le moment mais que ça va arriver. Il va donc venir passer la fin de nuit ici puisqu'il est actuellement 3h du matin.
Je décide finalement de prendre le bain conseillé pour soulager les contractions même si elles ne sont toujours pas trop douloureuses et cela fait effectivement beaucoup de bien. A un moment, coeur vient prendre des nouvelles et la réponse précipite la suite :
"j'ai eu 3 contractions depuis que tu es parti. Mais ça fait 12 minutes ! Ah, bon alors dès qu'A. arrive on part à la maternité !!"
Je me souviens aussi d'appeler ma mère dans la voiture (3h35) pour passer les contractions avec elle pendant que Coeur conduit. Et enfin nous arrivons à la maternité à 3h50 du matin alors que les contractions continues et douloureuses mais toujours gérables ne me quittent plus.
En salle d'examen, nous cherchons tous les papiers sur le téléphone, notamment les résultats de la dernière prise de sang, importants pour la péridurale et que j'ai oublié d'imprimer ...
Pendant ce temps, la sage-femme Christelle, m'examine et les papiers pour la péridurale deviennent inutiles car pas le temps de la poser...
9 cm
il est donc temps d'aller en salle de travail, la "Lilas". Je n'avais pas demandé la salle physio et la sage-femme ne m'y amène pas car elle est apparemment moins pratique. Ceci dit les autres salles, en tout cas celle où je suis est bien aussi, la lumière est tamisée et puis l'équipe est complètement dans le respect de la physiologie, dans l'accompagnement de nos envies de nos besoins et c'est top. Pas d'obstétricien en vue qui va rendre ce moment trop médicalisé.
Bref il est 4h et quelques et je commence quand même à souffrir ... Les contractions sont fortes mais je ne sens toujours pas le besoin de pousser. La sage femme et l'auxiliaire m'aident à me mettre dans une position (sur le côté car je m'attendais tellement à avoir la péridurale que je pensais ne pouvoir accoucher que sur le côté ou le dos) mais cela ne me convient pas du tout, elles me proposent alors de me mettre à quatre pattes et j'y reste un moment. Je tente de pousser en m'accrochant à un drap attaché à la tête du lit, la douleur est horrible, je me décourage, j'ai du gaz décontractant pour m'aider.
A un moment, je hurle, un cri animal sorti des tripes, un cri de douleur, un cri de souffrance, un cri de désespoir, je suis en plein dans la fameuse phase de désespérance je suppose.
Je veux que ça s'arrête, je veux partir d'ici, je veux arrêter d'accoucher, c'est trop dur, c'est trop intense, c'est trop douloureux. Malgré tout je n'arrête pas de m'excuser parce qu'en poussant, des selles sont expulsées aussi. (je souris en pensant au pronostic de ma soeur qui va donc avoir un point à la question conditions d'accouchement) J'apprends donc à ce moment là que ça m'était déjà arrivée pour Auguste mais je ne m'en étais pas rendue compte avec la péri et j'apprends qu'en fait ça arrive à un fort pourcentage de femmes pendant l'accouchement et c'est tout à fait normal puisque c'est le même muscle qui travaille. Bref !
Je finis sur le dos en pensant chasse neige chasse neige chasse neige pour que ce soit plus physiologique mais je suis toujours au summum du désespoir et de la douleur.
Avec tous les encouragements de Coeur, de la sage femme, de l'auxiliaire, je comprends que la seule façon d'en finir avec la plus grande douleur ressentie de toute ma vie, c'est de pousser assez pour qu'elle sorte.
Et donc nous voilà arrivés à l'étape du cercle de feu, à la douleur extrême, au déchirement qui survient au même endroit que l'épisiotomie quelques années plus tôt. Et je pousse, je pousse, je pousse en respiration bloquée alors que je pensais sérieusement préférée l'autre type de respiration d'accouchement. Alors que la sage-femme me fait des grands signes de stopper parce que la tête est sortie, je ne peux plus m'arrêter. Coeur me dit stop c'est bon.
J'entends alors que je peux attraper ma fille. Apparemment je me jette sur elle avec un instinct animal.
Il est 4h50, le jeudi 11 novembre 2021 au petit matin, ma fille est née.
Le placenta sort ensuite sans souci. Nous demandons à le voir par curiosité, la sage femme nous montre les différentes parties, le reste de la poche dans laquelle elle était, le cordon que Coeur coupe. Nous ne faisons pas partie des gens apportant une importance au placenta mais nous avions envie de voir, de savoir.
Alors que ma fille est en peau à peau, la sage femme me recoud avec un peu d'anesthésiant local. On peut voir sur une de ces premières photos avec ma fille que ça "picote" un peu. Enfin la douleur est très faible après celle d'un accouchement sans péridurale.
Son pouce déjà dans la bouche, je mets ma fille au sein dès que je peux car c'était un de mes désirs, la mettre au sein le plut tôt possible.
L'équipe nous laisse ensuite deux heures de calme, la lumière tamisée, dans notre cocon à trois, nous laissant nous découvrir (venant juste vérifier ce temps en temps, le moins possible, que je ne fasse pas d'hémorragie).
Un petit déjeuner nous attend ensuite en chambre, nous passons les premiers appels pour annoncer la nouvelle.
A ce moment là je me sens épuisée, soulagée, fière parce que j'en ai chié mais je l'ai fait p****n j'ai accouché sans péridurale ! Confuse aussi, je ne ressens pas la joie immense, je ne pleure pas cette fois, je suis juste fatiguée et sous le choc, j'ai réussi, ma fille et moi avons réussi, nous l'avons fait, elle est née sans péridurale !
Voilà c'était mon accouchement. Celui du grand frère est ici.
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En automne dernier, j'ai décidé que nous marquerons les saisons par une journée d'activités. J'aimerais y donner des allures festives en famille mais ce n'est pas encore tout à fait ça. Bon faut dire qu'encore une fois quelques jours avant j'ai dit "oh zut la fête de l'hiver j'ai rien préparé!" donc avec un bébé et un enfant qui demande mon attention, plus la gestion du quotidien, ben j'ai fait au mieux... Et ma foi ça n'a pas été si mal que ça ^^
Le message traditionnel des lutins des saisons :
Voici donc les 5 objets choisis par Auguste :
un manteau pour se protéger du froid
un sapin pour Noël
une fève pour l'épiphanie début janvier
une crêpière pour la chandeleur en février
des flocons de neige car il espère la neige cet hiver
Nous avons ensuite abordé ce qu'était le solstice, observé le calendrier du lever et coucher du soleil pour remarquer que c'était le jour le plus court, puis utilisé le jeu u système solaire pour voir la trajectoire de la Terre et comment est-elle par rapport au soleil lors du solstice (le plus éloignée).
Enfin nous avons fait trois activités :
- fabriquer et manipuler de la neige artificielle (la recette est là)
-fabriquer un bonhomme de neige géométrique en découpant, pliant et collant le patron. (c'était super dur car cela demandait de la patience et de la minutie !)
- découvrir les couleurs chaudes et couleurs froides et faire une production artistique à partir du modèle. (nous n'avons pas terminé mais le coloriage nous a occupé un moment)
Et voilà j'espère qu'au printemps, je ne vais pas me réveiller trois jours avant et que je préparerais quelque chose de plus festif ! Bon hiver déjà bien entamé et rendez-vous à l'équinoxe de printemps !!
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Aujourd'hui lundi, ne lisant toujours rien, une fois n'est pas coutume, ce sera littérature de jeunesse. Ca tombe bien, je ne vous ai toujours pas présenté les deux premiers livres reçus de l'abonnement Kilimax.
Novembre 2021 : Le feu, Pénélope Jossen
J'ai aimé la relation frère soeur et les illustrations en simplicité et douceur pour ce voyage à la préhistoire avec Louve et Ours.
Décembre 2021 : Au bois dormant, Karen Jameson et Marc Boutavant
Ce livre est une petite pépite poétique pour les enfants. Chaque page nous propose une phrase écrite sous forme de haikus et les illustrations nous font rêver de jolis paysages d'automne.
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