• Allaiter ou ne pas allaiter .....

     

     

    Voici une question qui revient souvent durant la grossesse : “Tu vas l’allaiter ?”

    Contrairement à certaines mamans ou futures mamans qui avaient déjà pris leur décision ou qui avaient déjà une idée bien précise dans un sens ou dans l’autre, personnellement je n’arrivais pas à me projeter et à savoir si oui ou non je souhaitais allaiter mon bébé.

    Autour de moi, mes deux amies maman ont allaité, une pendant plusieurs mois et l’autre continue encore la tétée réconfort après un an. Ma mère m’a allaité quelques mois, a allaité ma soeur et mon frère, ce dernier plus longtemps me semble-t-il. Ma belle-mère n’a pas allaité ses enfants. Je viens d’apprendre que ma grand-mère n’a pas allaité car mon grand père ne voulait pas, par pudeur, il n’était pas question que ma grand-mère sorte ses seins en public, même si elle sentait le besoin et l’envie d’allaiter, c’était à l’homme de prendre la décision…. (Mouais !!) Sur le coup c’était et c’est toujours à moi de prendre la décision et Chéri me soutiendra dans mon choix.

    Tout d’abord, voilà dans ma tête si je choisissais d’allaiter, cela représentait forcément de m’engager pour un allaitement long, aux alentours d’un an. Hors je souhaite vivement reprendre le travail en décembre ou en janvier (cette décision fera l’objet d’un post ultérieur), et j’allais me retrouver confronter à un problème, je ne me voyais pas tirer mon lait pendant les récréations, la pause cantine, etc….

    D’autre part, ce sont mes seins, même si ce sont des mamelles de mammifères faites pour cela à la base, c’est aussi une partie de mon corps de femme et j’avais du mal à m’imaginer m’en servir pour un enfant, un fils qui plus est. Pourquoi ? Je ne sais vraiment pas expliciter ce blocage mental mais c’est comme cela. Et puis justement, mammifère mammifère, je ne sais pas je n’avais pas forcément envie de m’imaginer moi-même en tant que “vache à lait” sans critique aucune pour personne, c’est moi qui avait l’impression de me sentir ainsi si je faisais le choix d’allaiter.

    Ah, et la raison qui revient souvent aussi, comme ça le papa peut donner le biberon et créer un lien avec son fils dès le début et peut aussi se réveiller la nuit en laissant maman dormir. et c’est ce qui semblait correspondre à notre rythme décalé. Puisqu’il est du soir et moi du matin, il s’occuperait de toutes les tétées tardives et je prendrais le relais sur le petit matin….

    Et puis, il y avait les arguments pour. Premièrement, c’est la meilleure chose qui puisse être pour un enfant. Le lait maternel est le meilleur et celui qui donne toutes les défenses immunitaires pour que mon petit se fabrique ses anticorps. Une première décision est donc prise, je vais faire la première tétée, dite tétée d’accueil ou tétée de bienvenue car c’est celle qui contient le plus haut taux d’anticorps et de ce qu’il faut à mon bébé.

    Il y aussi l’argument prix et l’argument matériel. Prix parce que c’est gratuit à la source, et le prix des conserves de lait n’est pas donné. Certes beaucoup diront que ce n’est pas un argument recevable sauf pour une aveyronnaise proche de ses sous :D. ET l’argument matériel, effectivement tant que je suis sur place, tout est déjà là, pas besoin de prévoir les biberons, les tétines, les dosettes de lait en poudre, l’eau minérale et tutti cuenti sans compter le chauffe biberon si fiston ne supporte pas son lait à température ambiante….. Bref !

     

    Allaiter ou ne pas allaiter .....

     

    Comment faire un choix dans tout ça…. Alors j’ai simplement attendu, continué à interroger les mamans autour de moi. Reçu l’avis de celles qui avaient juste allaiter deux ou trois mois avant la reprise du boulot. Puis nous avons assisté au cours de préparation sur le thème de l’allaitement où la sage femme a présenté les différents allaitements, les difficultés et inconforts (crevasses, montées de lait, difficultés du bébé au début qui ne sait pas téter), la possibilité de commencer la tétée mixte au bout d’un mois pour faire un “sevrage” en douceur et progressif jusqu’à la reprise. Bref je me suis reconnue dans ce dernier “fonctionnement” et à l’heure actuelle c’est ce que je souhaite. j’allaiterai mon fils quelques mois un ou deux puis passerai doucement au biberon en enlevant une tétée au sein après l’autre pour que bébé s’habitue ainsi que mon corps qui ne produira plus de lait au fur et à mesure de la diminution des tétées.


    C’est mon choix. Et le vôtre ???


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